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Medecins Hospitaliers FO

 SNMH FO

23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 12:46
Les syndicats de fonctionnaires ont donné au gouvernement jusqu’au 30 novembre pour engager des négociations salariales. Sinon, ils remobiliseront début décembre. FO se prépare à un mouvement plus large sur les salaires dans le public et le privé.

Mépris et compassion. Au congrès des maires de France réuni depuis mardi à Paris, le Premier ministre François Fillon s’est dit hier conscient du «mal-être des fonctionnaires qui ont le sentiment d'être insuffisamment valorisés par la société». Pour le remède, sa conviction reste que «le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux est la seule façon de redonner du pouvoir d'achat aux fonctionnaires et de redonner des marges de manœuvre à l'Etat».

Un discours en décalage avec les fonctionnaires. L’ensemble des organisations syndicales de la Fonction publique «exigent» toujours l’ouverture immédiate de négociations salariales. Fortes du succès de la mobilisation du 20 novembre (voir notre article du 21 novembre), les huit fédérations de fonctionnaires (CGT, FO, CFDT, CGC, CFTC et autonomes) ont en effet réitéré mercredi soir «leur exigence d'une négociation immédiate» notamment sur le pouvoir d'achat et les effectifs. «Le gouvernement ne doit pas tergiverser», ont-elles affirmé, notamment sur «le rattrapage des pertes de pouvoir d'achat » qu'ils chiffrent désormais à près de 7% depuis 2000. Outre le pouvoir d’achat, les fonctionnaires avaient également défilé mardi contre les 22.900 suppressions de postes programmées pour 2008, et pour la défense du service public. Ils ont par ailleurs exprimé leur hostilité à la volonté gouvernementale d'instaurer «une rémunération individualisée» faisant fi de leur statut, et d'introduire des contrats de droit privé dans la fonction publique. Les syndicats ont demandé «une première séance de négociation avant le 30 novembre», faute de quoi, ils «décideront d'amplifier la mobilisation par une nouvelle action commune dès le début décembre 2007». Et ils n’excluent d’appeler alors à une nouvelle journée de grève.

Le pouvoir d’achat des Français en général devait être la grande affaire du candidat Nicolas Sarkozy. Or, comme l’a rappelé jeudi le leader de FO, Jean-Claude Mailly, dans le public, «celui qui détient la clé, c'est le gouvernement, c'est lui le patron. Qu'il ouvre, comme le demandent les fédérations de fonctionnaires», ces négociations sur les salaires «au moins pour 2007». Parmi les mesures que devrait prendre le gouvernement pour améliorer le pouvoir d'achat dans le privé, il a estimé que la priorité est de «débloquer la situation sur les augmentations de salaires» en conditionnant «les exonérations de cotisations patronales à l'existence d'accords de salaires, pas simplement au respect de l'obligation annuelle de négocier». Sur la question du pouvoir d'achat, «j'ai un mandat, si ça ne bouge pas, pour une mobilisation public-privé», a prévenu Jean-Claude Mailly, sans préciser «pour le moment» de date.

A l’Elysée, on prend, paraît-il, le problème du pouvoir d’achat à bras le corps. Mais, les mesures se font attendre et celles qui semblent envisagées ne sont pas vraiment à la hauteur des attentes. Entre autres pistes évoquées figurent une défiscalisation du 13e mois, une hausse de la prime à l'emploi et une «prime à la casse» pour les véhicules ou encore un déblocage anticipé de l'épargne salariale dans les entreprises (17% des ménages concernés par ce dispositif, selon l’INSEE). A en croire la présidente du MEDEF, Laurence Parisot, certains ministres réfléchiraient aussi à sa proposition de «suppression de la durée légale du travail» pour augmenter «la quantité de travail et de productivité». Selon elle, cette suppression rendrait «les choses beaucoup plus simples en balayant tous ces mécanismes très complexes, et en revenant à la détermination du seuil de déclenchement des heures supplémentaires, branche par branche, ou entreprise par entreprise». Et pour Mme Parisot, «supprimer la durée du travail, ce n'est certainement pas tomber dans je ne sais quelle forme d'esclavagisme». En écho peut-être aux déclarations de la patronne des patrons, le Premier ministre, François Fillon, a prévenu que «la France ne distribuera plus de richesses aux Français que si elle est capable d'en produire plus». Le régime fiscal spécial des foyers les plus riches, lui, a de beau jour devant lui.
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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 18:24
Un agent de la fonction publique sur deux était en grève mardi pour revendiquer des augmentations de salaires. Parallèlement, le mouvement sur les retraites se poursuivait dans les transports (SNCF, RATP).
Plus de 50% de grévistes, des cortèges drainant des centaines de milliers de manifestants à travers la France, la mobilisation attendue dans la fonction publique sur le pouvoir d’achat a tenu mardi ses promesses. Pas étonnant donc que le gouvernement ait cherché à minimiser toute la journée les taux de participation aux grèves qui, selon le ministère de la fonction publique, ont atteint 30,12% des 2,5 millions fonctionnaires d'Etat. Appréciez la précision de ses estimations: 20,19% des agents étaient en grève au ministère de l'Economie, 49,26% au ministère du Budget, 38,82% au ministère de l'Education, 51,63% à la Direction générale des impôts, 44,89% à la Direction de la comptabilité publique et 19,57% au ministère de la Santé et des Sports etc. Autant de chiffres pour permettre à André Santini, ministre de la Fonction publique, d’affirmer «que 30% c'est une grève moyenne, c'est-à-dire que le mouvement est suivi, mais moins qu'annoncé». Inutile de préciser qu’ils sont en décalage total avec les chiffres des syndicats qui ont notamment dénombré 65% de grévistes chez les enseignants dans le primaire et 58% dans les collèges et lycées.

Quoi qu’il en soit, toutes sources confondues, ces taux sont les plus importants enregistrés depuis le long mouvement contre la réforme des retraites en 2003. Quant à la participation aux manifestations qui se sont déroulées un peu partout dans le pays, elle est tout aussi significative. Avec au moins 70.000 personnes, selon les syndicats, le défilé le plus étoffé s’est déployé à Paris. A Marseille, la manifestation a réuni 60.000 personnes. Ailleurs, les cortèges ont notamment rassemblé 35.000 personnes à Toulouse, 20. 000 à Lille, 10.000 à Perpignan, 25.000 à Bordeaux, 30.000 à Nantes ou 15.000 à Lyon. En tout, ce sont plus de 700.000 fonctionnaires essentiellement (accompagnés de cheminots et d'étudiants) qui ont manifesté mardi pour le pouvoir d’achat des salaires et l’emploi public.

«Oui, il y a un problème de pouvoir d'achat en France», a déclaré le Premier ministre François Fillon mais pour accuser «une croissance trop faible, le taux d'activité le plus bas des pays développés» et les 35 heures. «A quoi joue donc le gouvernement?», s'est interrogé Jean-Claude Mailly (FO), en rappelant que les fonctionnaires n'avaient eu «aucune réponse du gouvernement sur l'ouverture d'une négociation pour les salaires de la fonction publique en 2007 et aucune réponse lors de la conférence Emploi et pouvoir d'achat» du 25 octobre dernier. Bernard Thibault (CGT) a appelé de son côté le gouvernement à «créer les conditions pour des négociations» avec les fonctionnaires tandis que François Chérèque (CFDT) a rappelé qu’aucun accord salarial n’a été signé avec les syndicats de la Fonction publique depuis 1998. Alors que FO vient de lancer une campagne sur le pouvoir d'achat, Jean-Claude Mailly a promis des mobilisations interprofessionnelles sur cette question qui touche le public et le privé. Les syndicats de fonctionnaires se réuniront mercredi soir pour étudier les suites à donner au mouvement.

Par ailleurs, les agents des transports publics (SNCF, RATP), dont des délégations ont participé aux manifestations des fonctionnaires, se réuniront de nouveau en assemblées générales pour décider de la reconduction de leur grève, qui dure depuis une semaine. «Consciente que seul le maintien et le renforcement du rapport de force actuel peut permettre de gagner sur leurs revendications», la fédération FO-Cheminots les appelés «à rester unis dans leurs AG» et à «s’exprimer démocratiquement sur la reconduction de la grève, à laquelle FO les appelle». Dans la perspective de la réunion tripartite prévue mercredi, la quasi-totalité des AG de la SNCF et de la RATP ont d’ores et déjà reconduit le mouvement pour la journée de mercredi. «Les cheminots sont toujours aussi décidés à défendre leur régime spécial de retraite», a commenté Eric Falempin (FO-Cheminots). Une pierre dans le jardin de l’Elysée, dont le locataire Nicolas Sarkozy, a réaffirmé mardi qu’il «ne cèdera pas et on ne reculera pas».
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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 19:08

Le SMIC augmente de 2,1%; le minimum fonction publique de 2 points pour le rendre supérieur de 3,13 euros au smic!



En 2001 le salaire d'une infirmière débutante etait supérieur de 30% au SMIC.
Aujourdhui cet écart n'est plus que de 9%, et seulement de 5% pour les agents qui sont recrutés sur un niveau supérieur au Bac!! Il en est ainsi pour tous les personnels qualifiés de la fonction publique.
Lorsque le SMIC a augmenté de 26,54% en 6 ans, la valeur du point des fonctionnaires s'est limitée à une hausse de 5,74%.
Si cela continue le SMIC va progressivement rattraper les premiers grades d'encadrement!
Le minimum brut mensuel est de 1283 euros, pour un niveau supérieur au bac à 1.346 euros et pour un niveau supérieur à la licence à 1582 euros brut par mois.(exemple psychologues ou attaché) C'est pourquoi les fédérations de Fonctionnaires FO,  demandent l'ouverture immédiates de négociations sur la revalorisation de la valeur du point en 2007 et une complète réforme des grilles indiciaires.
C'est donc un rélèvement uniforme des rémunérations qui doit s'opérer car c'est le seul moyen de maintenir le pouvoir d'achat de tous.

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