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15 mai 2014 1

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Medecins Hospitaliers FO

 SNMH FO

30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 13:10
Le Bureau Confédéral de Force Ouvrière, rappelant que l’augmentation du pouvoir d’achat des salaires et des retraites est une priorité, dénonce qu’aucune mesure concrète et immédiate ne soit annoncée pour les salariés, qu’il s’agisse du Smic ou de l’ouverture de vraies négociations dans la fonction publique ou encore de la mise en place effective du chèque transport.

Les mesures visant à la «monétarisation» des jours de RTT ou du Compte Epargne Temps constituent une remise en cause de la durée légale du travail et risquent de porter atteinte à la santé des travailleurs. Ce que les entreprises pourront payer en la matière, elles pourraient tout aussi bien le consacrer aux augmentations de salaire, ce qui semble aujourd’hui une incongruité.

«Bosser plus ou attendre que les prix baissent», telle est toujours la devise.

Que dire des salariés qui n’ont rien à monétariser: salariés à temps partiel imposé, contrats précaires, salariés et cadres au forfait.

Comment ne pas souligner aussi que les franchises en assurance maladie ou la privatisation des services publics amputent également le pouvoir d’achat?

S’agissant des mesures sur la consommation, les annonces sur le logement vont dans le bon sens, mais sont insuffisantes, Force ouvrière réclamant depuis plus d’un an l’existence d’un bouclier logement.

Enfin, le président de la République a annoncé la tenue d’une conférence sociale à la mi-décembre.

Force Ouvrière continue à émettre des réserves sur ce qu’il convient d’appeler des grands-messes.

D’autant que certains sujets évoqués seront conflictuels comme le travail le dimanche ou les accords majoritaires dont le seul objet est de déroger au Code du travail et de remettre en cause le modèle républicain.

Force Ouvrière s’interroge sur l’empressement à discuter du marché du travail alors qu’une négociation est en cours. Faut-il arrêter les négociations ou faut-il comprendre que le patronat aurait plus à attendre des pouvoirs publics que de la négociation?

Enfin, Force Ouvrière constate que la rupture ne se situe pas sur le plan de la politique économique qui demeure une politique d’austérité.
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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 16:23
 
Syndicat des Personnels des Services de Santé
FORCE OUVRIERE
Centre Hospitalier Adolphe CHARLON
HENIN-BEAUMONT
Portable 06.64.52.10.39 ou Poste 1585 ou 1524
focharlon@wanadoo.fr
 
Communiqué aux Agents du Centre Hospitalier
Adolphe CHARLON d’Hénin-Beaumont
 
Les résultats issus des élections du 23 Octobre 2007 ont démocratiquement révélé un besoin des agents de changer la représentativité des Organisations Syndicales au sein des Instances de notre établissement.
Une progression fulgurante de FORCE OUVRIERE !...
 
Le BUREAU SYNDICAL remercie tous les Agents qui par leurs suffrages ont apporté leur soutien aux Listes FORCE OUVRIERE !…
 
Le Lundi 17 Décembre 2007, se dérouleront Les Commissions Administratives Paritaires pour les avancements de grade de toutes les Catégories conformément à la note de service du 20 août 2007 :
 
1.       Reclassement au 25 Juin 2007 des agents n’ayant pas bénéficié de promotion en 2007 :
o        Reclassement des OPS en E3 dans le grade d’OPQ en E4
o        Reclassement des AS classe normale en E3 dans le même grade mais en E4
o        Reclassement des AS classe supérieure en E4 dans le même grade mais en E5
o        Reclassement des AS classe exceptionnelle en E5 dans le même grade mais en E6
 
2.       intégration des agents administratifs dans le corps des adjoints administratifs avec la création de 4 grades.
 
3.       Avancement de grade selon l’application des ratios et quotas au 1er Juillet 2007 :
o        Les Aides Soignants :
§         Soit 20 % pour la classe normale en classe supérieure représentant : 3 agents
·         Condition : avoir atteint le 5ème échelon et 6 ans de services effectifs dans le grade.
§         Soit 25 % pour la classe supérieure en classe exceptionnelle représentant : 3 agents
·         Condition : avoir atteint le 6ème échelon avec 2 ans d’ancienneté et 5 ans de services effectifs dans le grade.
o        Les Infirmiers :
§         Soit 34 % pour la classe normale en classe supérieure représentant : 7 postes
·         Condition : avoir atteint le 5ème échelon et 10 ans de services effectifs dans le grade.
 
4.       Bonification de 6 mois d’ancienneté en début de carrière pour les personnels paramédicaux classés au 2ème échelon de la classe normale, répartie sur les exercices 2007 et 2008.
 
5.       Bonification de 12 mois d’ancienneté pour les agents du corps des assistantes, éducatrices jeunes enfants.
 
6.       Reclassement au 1er Janvier 2008 des agents ne l’ayant pas bénéficié ci-dessus au 25 Juin 2007 
 
7.       Avancement de grade au 1er Janvier 2008 aves les mêmes conditions :
o        Les Aides Soignants :
§         Soit 15 % pour la classe normale en classe supérieure représentant : 4 agents
§         Soit 20 % pour la classe supérieure en classe exceptionnelle représentant : 2 agents
o        Les Infirmiers :
§         Soit 37 % pour la classe normale en classe supérieure représentant : 5 postes
 
8.       A partir du 1er Janvier 2008, il sera étendu à d’autres corps un taux de promouvabilité fixé par Arrêté.
 
Certaines de ces dispositions seront appliquées sans l’obligation d’un avis de la CAPL et sous toute réserve des calculs pour le nombre de promus annoncé lors de la réunion de Direction du 31 Août 2007.
 Nous vous invitons dès à présent à contacter les représentants syndicaux FORCEOUVRIERE pour vous informer de vos droits à avancement !...
 
FORCE OUVRIERE se félicite d’avoir permis en signant le protocole !...
 
*       De résoudre sur 6 ou 7 ans le passage des aides soignants en classe supérieure au lieu de près de 20 ans auparavant.
*       De résoudre sur 4 ou 5 ans le passage des aides soignants en classe exceptionnelle au lieu de près de 10 à 12 ans auparavant.
 
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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 16:07
  

Nombreuses sont les solutions, fiscales entre autres, qui prétendent améliorer le pouvoir d’achat sans toucher au bas de la feuille de paye. La journée de grève des fonctionnaires, à laquelle se sont joints des salariés du privé, le 20 novembre, mon-tre que personne n’est prêt à attendre indéfiniment une baisse des étiquettes. FO s’engage dans un processus de mobilisation interprofessionnelle pour des augmentations pures et simples.

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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 13:26
Première préoccupation des français le pouvoir d'achat, Jean-Claude Mailly s'exprime sur I>TV le 22 novembre 2007 à ce sujet.
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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 12:46
Les syndicats de fonctionnaires ont donné au gouvernement jusqu’au 30 novembre pour engager des négociations salariales. Sinon, ils remobiliseront début décembre. FO se prépare à un mouvement plus large sur les salaires dans le public et le privé.

Mépris et compassion. Au congrès des maires de France réuni depuis mardi à Paris, le Premier ministre François Fillon s’est dit hier conscient du «mal-être des fonctionnaires qui ont le sentiment d'être insuffisamment valorisés par la société». Pour le remède, sa conviction reste que «le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux est la seule façon de redonner du pouvoir d'achat aux fonctionnaires et de redonner des marges de manœuvre à l'Etat».

Un discours en décalage avec les fonctionnaires. L’ensemble des organisations syndicales de la Fonction publique «exigent» toujours l’ouverture immédiate de négociations salariales. Fortes du succès de la mobilisation du 20 novembre (voir notre article du 21 novembre), les huit fédérations de fonctionnaires (CGT, FO, CFDT, CGC, CFTC et autonomes) ont en effet réitéré mercredi soir «leur exigence d'une négociation immédiate» notamment sur le pouvoir d'achat et les effectifs. «Le gouvernement ne doit pas tergiverser», ont-elles affirmé, notamment sur «le rattrapage des pertes de pouvoir d'achat » qu'ils chiffrent désormais à près de 7% depuis 2000. Outre le pouvoir d’achat, les fonctionnaires avaient également défilé mardi contre les 22.900 suppressions de postes programmées pour 2008, et pour la défense du service public. Ils ont par ailleurs exprimé leur hostilité à la volonté gouvernementale d'instaurer «une rémunération individualisée» faisant fi de leur statut, et d'introduire des contrats de droit privé dans la fonction publique. Les syndicats ont demandé «une première séance de négociation avant le 30 novembre», faute de quoi, ils «décideront d'amplifier la mobilisation par une nouvelle action commune dès le début décembre 2007». Et ils n’excluent d’appeler alors à une nouvelle journée de grève.

Le pouvoir d’achat des Français en général devait être la grande affaire du candidat Nicolas Sarkozy. Or, comme l’a rappelé jeudi le leader de FO, Jean-Claude Mailly, dans le public, «celui qui détient la clé, c'est le gouvernement, c'est lui le patron. Qu'il ouvre, comme le demandent les fédérations de fonctionnaires», ces négociations sur les salaires «au moins pour 2007». Parmi les mesures que devrait prendre le gouvernement pour améliorer le pouvoir d'achat dans le privé, il a estimé que la priorité est de «débloquer la situation sur les augmentations de salaires» en conditionnant «les exonérations de cotisations patronales à l'existence d'accords de salaires, pas simplement au respect de l'obligation annuelle de négocier». Sur la question du pouvoir d'achat, «j'ai un mandat, si ça ne bouge pas, pour une mobilisation public-privé», a prévenu Jean-Claude Mailly, sans préciser «pour le moment» de date.

A l’Elysée, on prend, paraît-il, le problème du pouvoir d’achat à bras le corps. Mais, les mesures se font attendre et celles qui semblent envisagées ne sont pas vraiment à la hauteur des attentes. Entre autres pistes évoquées figurent une défiscalisation du 13e mois, une hausse de la prime à l'emploi et une «prime à la casse» pour les véhicules ou encore un déblocage anticipé de l'épargne salariale dans les entreprises (17% des ménages concernés par ce dispositif, selon l’INSEE). A en croire la présidente du MEDEF, Laurence Parisot, certains ministres réfléchiraient aussi à sa proposition de «suppression de la durée légale du travail» pour augmenter «la quantité de travail et de productivité». Selon elle, cette suppression rendrait «les choses beaucoup plus simples en balayant tous ces mécanismes très complexes, et en revenant à la détermination du seuil de déclenchement des heures supplémentaires, branche par branche, ou entreprise par entreprise». Et pour Mme Parisot, «supprimer la durée du travail, ce n'est certainement pas tomber dans je ne sais quelle forme d'esclavagisme». En écho peut-être aux déclarations de la patronne des patrons, le Premier ministre, François Fillon, a prévenu que «la France ne distribuera plus de richesses aux Français que si elle est capable d'en produire plus». Le régime fiscal spécial des foyers les plus riches, lui, a de beau jour devant lui.
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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 18:26
 

SNCF, RATP, EDF, GDF, etc. et les fonctionnaires se sont engagés et font peser le rapport des forces. Retraites pour les uns, traitements pour les autres, un point commun, au-delà de la concordance du calendrier: les salaires et pensions, qui ont gravement décroché par rapport au coût de la vie.

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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 18:24
Un agent de la fonction publique sur deux était en grève mardi pour revendiquer des augmentations de salaires. Parallèlement, le mouvement sur les retraites se poursuivait dans les transports (SNCF, RATP).
Plus de 50% de grévistes, des cortèges drainant des centaines de milliers de manifestants à travers la France, la mobilisation attendue dans la fonction publique sur le pouvoir d’achat a tenu mardi ses promesses. Pas étonnant donc que le gouvernement ait cherché à minimiser toute la journée les taux de participation aux grèves qui, selon le ministère de la fonction publique, ont atteint 30,12% des 2,5 millions fonctionnaires d'Etat. Appréciez la précision de ses estimations: 20,19% des agents étaient en grève au ministère de l'Economie, 49,26% au ministère du Budget, 38,82% au ministère de l'Education, 51,63% à la Direction générale des impôts, 44,89% à la Direction de la comptabilité publique et 19,57% au ministère de la Santé et des Sports etc. Autant de chiffres pour permettre à André Santini, ministre de la Fonction publique, d’affirmer «que 30% c'est une grève moyenne, c'est-à-dire que le mouvement est suivi, mais moins qu'annoncé». Inutile de préciser qu’ils sont en décalage total avec les chiffres des syndicats qui ont notamment dénombré 65% de grévistes chez les enseignants dans le primaire et 58% dans les collèges et lycées.

Quoi qu’il en soit, toutes sources confondues, ces taux sont les plus importants enregistrés depuis le long mouvement contre la réforme des retraites en 2003. Quant à la participation aux manifestations qui se sont déroulées un peu partout dans le pays, elle est tout aussi significative. Avec au moins 70.000 personnes, selon les syndicats, le défilé le plus étoffé s’est déployé à Paris. A Marseille, la manifestation a réuni 60.000 personnes. Ailleurs, les cortèges ont notamment rassemblé 35.000 personnes à Toulouse, 20. 000 à Lille, 10.000 à Perpignan, 25.000 à Bordeaux, 30.000 à Nantes ou 15.000 à Lyon. En tout, ce sont plus de 700.000 fonctionnaires essentiellement (accompagnés de cheminots et d'étudiants) qui ont manifesté mardi pour le pouvoir d’achat des salaires et l’emploi public.

«Oui, il y a un problème de pouvoir d'achat en France», a déclaré le Premier ministre François Fillon mais pour accuser «une croissance trop faible, le taux d'activité le plus bas des pays développés» et les 35 heures. «A quoi joue donc le gouvernement?», s'est interrogé Jean-Claude Mailly (FO), en rappelant que les fonctionnaires n'avaient eu «aucune réponse du gouvernement sur l'ouverture d'une négociation pour les salaires de la fonction publique en 2007 et aucune réponse lors de la conférence Emploi et pouvoir d'achat» du 25 octobre dernier. Bernard Thibault (CGT) a appelé de son côté le gouvernement à «créer les conditions pour des négociations» avec les fonctionnaires tandis que François Chérèque (CFDT) a rappelé qu’aucun accord salarial n’a été signé avec les syndicats de la Fonction publique depuis 1998. Alors que FO vient de lancer une campagne sur le pouvoir d'achat, Jean-Claude Mailly a promis des mobilisations interprofessionnelles sur cette question qui touche le public et le privé. Les syndicats de fonctionnaires se réuniront mercredi soir pour étudier les suites à donner au mouvement.

Par ailleurs, les agents des transports publics (SNCF, RATP), dont des délégations ont participé aux manifestations des fonctionnaires, se réuniront de nouveau en assemblées générales pour décider de la reconduction de leur grève, qui dure depuis une semaine. «Consciente que seul le maintien et le renforcement du rapport de force actuel peut permettre de gagner sur leurs revendications», la fédération FO-Cheminots les appelés «à rester unis dans leurs AG» et à «s’exprimer démocratiquement sur la reconduction de la grève, à laquelle FO les appelle». Dans la perspective de la réunion tripartite prévue mercredi, la quasi-totalité des AG de la SNCF et de la RATP ont d’ores et déjà reconduit le mouvement pour la journée de mercredi. «Les cheminots sont toujours aussi décidés à défendre leur régime spécial de retraite», a commenté Eric Falempin (FO-Cheminots). Une pierre dans le jardin de l’Elysée, dont le locataire Nicolas Sarkozy, a réaffirmé mardi qu’il «ne cèdera pas et on ne reculera pas».
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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 19:20

 

Bonjour à tous,
 
Dans quelques jours (le 14/11) s'annonce une grève à la SNCF pour la sauvegarde de notre régime spécial. Il a été dit n'importe quoi à ce sujet, et j'ai décidé, à titre purement personnel, d'informer mes amis et connaissances sur la réalité de nos "privilèges".
 
Avant toute chose, il faut savoir que notre régime de retraite a été mis en place en 1938, à la création de la SNCF, en s'inspirant des régimes déjà en place dans les anciennes compagnies.
 
En 1945, le gouvernement Français va créer ce qui va s'appeler le "régime général", le système de retraite par répartition actuel. La SNCF va conserver ce qui devient un "régime spécial" qui offre des avantages par rapport au régime général:
 
Pour partir en retraite avec un taux plein (au maximum), il faut cotiser 37,5 ans. Les conducteurs qui travaillent en horaires complètement décalés, ont des "bonifications" qui permettent de gagner 5 ans (cotisation de32,5 ans). Un cheminot peut toutefois partir en retraite:
- à 55 ans pour les agents sédentaires si ils ont au moins 25 ans de cotisation
- à 50 ans pour un conducteur (toujours si ils ont 25 ans de cotisation)
 
En partant à cet âge, ils ne sont toutefois pas au maximum de ce qu'ils peuvent espérer. Pour comparer avec le régime général, le taux de remplacement moyen (le montant de la retraite par rapport au dernier salaire) est de 64 % à la SNCF du fait qu'à 55 ans, la durée moyenne d'activité validée par les cheminots est de 32 ans. C'est ainsi qu'en 2001, les pensions moyennes attribuées aux retraités de droit direct étaient de 1 407 € à la SNCF et 1 590 € pour le régime de référence, soit un écart de 13 %.
 
Il faut savoir que la SNCF a la possibilité de mettre à la retraite d'office ses agents. Certains désirent continuer leur activité, ils ne le peuvent pas. Cette possibilité est très utile à la SNCF pour réduire ses effectifs, surtout dans les secteurs qu'elle restructure.
 
De plus il faut savoir que ce soit disant "avantage" est la contrepartie des contraintes du service public du travail jours et nuits, dimanches, jours fériés et pendant les vacances. Je vous assure qu'il est difficile le 24 décembre au soir de partir en laissant la famille, les amis et le repas de réveillon.
Cet "avantage" est aussi la contrepartie de salaires plus faibles, surtout les dimanche ou les nuits (les heures de "milieu de nuit" entre 0h30 et 4h30 donne droit à une majoration de ....0,20 euros. Oui, je dis bien 20 centimes d'euros). Ah, que nous aimerions être payés 50% de plus les dimanches et les nuits!!!
 
De plus, et je veux insister sur ce point jamais abordé par les médias, LES CHEMINOTS SE PAIENT LEURS AVANTAGES par une surcotisation de retraite. En effet, le taux de cotisation patronale à la SNCF atteint 28,44 % et est assis sur 87,3 % du salaire brut. Il est donc très supérieur à celui du régime général qui est de 14,18 % en moyenne.
 
Si je me paye ma maison avec un crédit de 15 ans avec de plus grosses mensualités, est-ce que je m'occupe de savoir si mon voisin se paye la sienne avec un crédit sur 25 ans? La situation est là même pour nos retraites, nous nous payons nos "avantages".
 
Alors, me direz vous, ou est le problème? Il y a plus de 100 régimes spéciaux, mais attaquer la SNCF est un symbole. Et à l'intérieur de la SNCF, ce sont surtout les conducteurs qui sont visés, eux qui on bien emm.... les précédents gouvernements (n'est-ce pas Juppé?). Il faut d'ailleurs noter que Sarko et le gouvernement ont bien matraqué leur message en répétant que cette réforme ce faisait "au nom de l'égalité". Quelle égalité? Vous voulez que la SNCF ferme le soir à 19h pour ouvrir à 6h00? Que tout s'arrête le vendredi soir et reprenne le lundi matin? Que nous fermions le 31 juillet au soir pour ouvrir le 01 septembre? Que tous les jours fériés le trafic s'arrête? Et si certains d'entre vous travaillent le dimanche, combien êtes-vous payés? Et la nuit?
 
Pourquoi ne pas attaquer certains régimes spéciaux VRAIMENT avantageux? Comme celui des députés et sénateurs, qui cotisent en moyenne deux fois plus, c'est vrai, mais pour toucher en moyenne SIX FOIS PLUS.
Voilà un lien pour le site WEB des régimes spéciaux. C'est le site officiel. Vous allez pouvoir comparez les différents régimes. Dans la colonne de gauche, essayez de cliquer (tout en bas) sur le régime du Sénat ou celui de l'Assemblée Nationale". Oh !!! Comme c'est étrange!! La page est vierge, "réservée"!!!!
 
http://www.regimesspeciaux.org/spip.php?article91
 
Vous ne croyez pas qu'on nous prend - que l'on VOUS prend - pour des idiots? Et le régime des militaires qui, en plus, ont des emplois réservés une fois la retraite atteinte (qui peut intervenir au bout de 15 ans seulement)?
 
Ajoutons que notre présidente, Madame IDRAC, a déjà demandé au gouvernement la suppression de la "surcotisation". Au final, cette opération va coûter de l'argent au gouvernement, aux contribuables, A VOUS TOUS!!! Quel paradoxe !!
 
Le seul fait qui soit tangible, c'est le déséquilibre démographique de notre régime. Actuellement, il y a 1 actif pour 1,75 retraité. Ce déséquilibre démographique fortement négatif de la Caisse des retraites de la SNCF découle des restructurations massives, de la modernisation des techniques et des externalisations mais pas seulement. La politique volontariste de l'Etat dans les années soixante-dix pour favoriser le transport routier au détriment du rail (le fameux GRENELLE de l'environnement ne revient guère là dessus), est une des raisons de la dégradation du ratio démographique. De ce fait, les cheminots ne sauraient être tenus pour responsables de ce rapport défavorable qui est avant tout dû aux suppressions d'effectifs.
 
En 1983 la SNCF a été transformée en EPIC, Etablissement Public, Industriel et Commercial. C'est une entreprise dont le propriétaire est l'état, mais qui doit équilibrer ses comptes. A ce titre, nous ne sommes pas des fonctionnaires. Nous devons être "rentables". La politique de réduction d'emploi et de modernisation a donc continué. Et que penseriez vous si, aujourd'hui, la SNCF n'équilibrait pas ses comptes (et même, désormais, fait des bénéfices)? Nous en entendrions parler!!!
Je tiens d'ailleurs, à ce point de mon exposé, vous donner le lien qui va vous renvoyer sur le site de la SNCF qui répond aux fameuses idioties qui circulent sur la SNCF en ce moment (vous avez peut-être reçu ce fameux mail qui dénigre mon entreprise):
 
http://www.entreprise-sncf.com/communiq/hoax2.htm
 
Donc, ce déficit démographique existe, mais il existera même si notre régime spécial est réformé. PIRE: la véritable conséquence sera que le déficit du régime de la SNCF sera transféré sur les comptes du régime de droit commun et qu'il ne sera plus supporté par l'Etat.
 
Il est à noter qu'un récent rapport du "Conseil d'Orientation des Retraites" sur les régimes spéciaux estime que le notre va retrouver son équilibre vers 2015/2020, le nombre de retraités actuels diminuant.
 
Pour terminer, je peux vous affirmer qu'aucun de mes collègues et moi même n'allons faire grève de gaîté de coeur. C'est toujours un gâchis et une grosse perte d'argent. Je veux d'ailleurs en profiter pour affirmer haut et fort qu'AUCUN JOUR DE GREVE NE NOUS A JAMAIS ETE PAYE. 
 
Par contre Si cette réforme consistait à supprimer un avantage évident, net, avéré et marqué en notre faveur, si une réforme globale était envisagée (les sénateurs, députés et autres), si cela correspondait à un effort de solidarité nationale, alors oui, la réforme nous l'accepterions, je l'accepterais.
Mais pourquoi la réforme ne touche t' elle pas:
- nos élus ?
- les stocks options (qui vont être royalement taxées à 2,5% pour le salarié) ?
- les parachutes dorés des grands dirigeants?
 
Pourquoi ne dit-on pas à la population que 70% des déficits proviennent des caisses des agriculteurs qui percoivent une retraite alors qu'ils n'ont jamais, ou très peu, cotisé? (ceci dit, la solidarité ne me dérange pas, mais qu'on vienne pas nous désigner à la vindicte populaire)
 
Pourquoi Sarkozy s'augmente-t-il de 172% en s'alignant "par le haut" sur ses homologues étranger et sur le 1er ministre alors que les ouvriers doivent être alignés "par le bas"?
 
Bref, vous l'aurez compris, la réforme de notre régime ne s'impose pas, il sert de bouc émissaire au gouvernement, et lui sert à dresser des salariés contre d'autres, c'est une revanche contre ces emm... de cheminots. Nous avons une haute idée du service public, de la sécurité, de la ponctualité, ceux qui sont venu avec moi en ligne ont pu juger. Nous y consacrons notre vie, et aussi, parfois, notre santé.
 
Ne nous laissons pas dresser les uns contre les autres. Ne nous laissons pas raconter n'importe quoi. Nous sommes tous des ouvriers, des mecs qui bossons, qui n'avons pas des millions d'euros en bourse, qui produisons pourtant les richesses de ce pays.
 
Alors oui, je vais faire grève, je m'excuse par avant de vous pourrir la vie pendant quelques jours, mais cette lutte, j'ai envie de la mener, je crois que je dois la mener.  

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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 21:42
 
LE GOUVERNEMENT RÉPOND: TRAVAILLEZ PLUS POUR PAS UN EURO DE PLUS

Les conflits se multiplient pour obtenir des augmentations et pour refuser la «réforme» des régimes spéciaux qui contredit les propos officiels: il faudrait que cheminots, gaziers, électriciens, etc. augmentent leur durée de carrière pour ne pas perdre d’argent. Avec des pensions indexées sur les prix au lieu des salaires et le système des décotes, la note à payer est encore plus lourde. FO soutient les fédérations et syndicats engagés dans les actions et ouvre la perspective de manifestations interprofessionnelles pour augmenter le «bas de la feuille de paye».

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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 21:23
Manifestation-Lille-1.jpgManifestation-Lille-2.jpg
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