28 septembre 2007
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Lors de récentes interventions et notamment à loccasion du 60ème anniversaire de lAGIRC, le Premier ministre Monsieur François Fillon a jugé utile de confirmer le passage à 41 ans de cotisations en 2012, oubliant par exemple que contrairement aux engagements de 2003, le chômage na pas baissé.
La prétendue nécessaire équité dans les durées de cotisation entre régimes de retraites nest quun prétexte afin détayer la thèse de lirréversibilité de lallongement à 41 ans, voire 42 ans.
Ainsi, François Fillon fait fi de lavis de la Commission de garantie des retraites qui se réunira pour la première fois le 3 octobre et oublie sa loi du 21 août 2003 et plus précisément son article 5 qui crée cette commission et lui octroie des prérogatives en matière de proposition dadaptation -ou de gel- du calendrier prévu.
Tout comme le Premier ministre semble considérer comme acquis larrêt des retraites anticipées pour carrières longues, lencadrement draconien des périodes de régularisation de carrières, lindexation sur les prix, etc.
Pour Force Ouvrière, bien que nous nétions pas porteurs de la réforme de 2003, le calendrier doit être respecté et nous nentendons pas davantage considérer le rendez-vous de 2008 comme une simple clause de revoyure et nous ranger aux injonctions du Premier ministre.
Cest pourquoi la Confédération Force Ouvrière soutient ses fédérations professionnelles engagées contre la réforme imposée de leurs régimes spéciaux de retraites et exigera des pouvoirs publics un véritable examen de nos revendications en matière de retraites, notamment:
- le blocage des compteurs à 40 années de cotisations en 2008 pour le public et le privé;
- le relèvement significatif des basses pensions et le minimum contributif égal au SMIC net;
- lindexation des coefficients de revalorisation des salaires versés au compte et des pensions sur lévolution moyenne des salaires;
- la véritable prise en compte de la pénibilité;
- lamélioration des conditions dattribution des pensions de réversion portées à 60%;
- le maintien intégral des droits familiaux qui ne permettent même pas de corriger linégalité hommes/femmes en matière de droits à retraite
Si le Premier ministre nentend pas respecter le calendrier quil a lui-même fixé, la Confédération Force Ouvrière saura prendre ses responsabilités afin que les salariés et les retraités soient eux respectés et que les échéances permettent un véritable dialogue social tant prôné par ailleurs.
La prétendue nécessaire équité dans les durées de cotisation entre régimes de retraites nest quun prétexte afin détayer la thèse de lirréversibilité de lallongement à 41 ans, voire 42 ans.
Ainsi, François Fillon fait fi de lavis de la Commission de garantie des retraites qui se réunira pour la première fois le 3 octobre et oublie sa loi du 21 août 2003 et plus précisément son article 5 qui crée cette commission et lui octroie des prérogatives en matière de proposition dadaptation -ou de gel- du calendrier prévu.
Tout comme le Premier ministre semble considérer comme acquis larrêt des retraites anticipées pour carrières longues, lencadrement draconien des périodes de régularisation de carrières, lindexation sur les prix, etc.
Pour Force Ouvrière, bien que nous nétions pas porteurs de la réforme de 2003, le calendrier doit être respecté et nous nentendons pas davantage considérer le rendez-vous de 2008 comme une simple clause de revoyure et nous ranger aux injonctions du Premier ministre.
Cest pourquoi la Confédération Force Ouvrière soutient ses fédérations professionnelles engagées contre la réforme imposée de leurs régimes spéciaux de retraites et exigera des pouvoirs publics un véritable examen de nos revendications en matière de retraites, notamment:
- le blocage des compteurs à 40 années de cotisations en 2008 pour le public et le privé;
- le relèvement significatif des basses pensions et le minimum contributif égal au SMIC net;
- lindexation des coefficients de revalorisation des salaires versés au compte et des pensions sur lévolution moyenne des salaires;
- la véritable prise en compte de la pénibilité;
- lamélioration des conditions dattribution des pensions de réversion portées à 60%;
- le maintien intégral des droits familiaux qui ne permettent même pas de corriger linégalité hommes/femmes en matière de droits à retraite
Si le Premier ministre nentend pas respecter le calendrier quil a lui-même fixé, la Confédération Force Ouvrière saura prendre ses responsabilités afin que les salariés et les retraités soient eux respectés et que les échéances permettent un véritable dialogue social tant prôné par ailleurs.
Published by Le Syndicat Force Ouvrière Centre Hospitalier Hénin Beaumont
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