Pour le bureau confédéral de Force Ouvrière, au plan économique et social, le discours du Premier Ministre s’apparente à un îlot de keynésianisme dans un océan de libéralisme.
En terme de méthode, le Premier Ministre n’accorde qu’une place mineure à la négociation, puisqu’il fixe les objectifs, le calendrier et les résultats des négociations à venir.
Pour Force Ouvrière, il est exclu que la liberté de négociation soit remise en cause : c’est une question de démocratie.
Par ailleurs, on ne peut pas faire référence à la République et à son universalité en plaidant pour une décentralisation accentuée des négociations, source de balkanisation sociale.
Sur nombre d’annonces (fusion UNEDIC/ANPE – objectif de 41 ans de travail pour la retraite en 2012 – régimes spéciaux – franchises maladie – service minimum – contrat unique de travail), Force Ouvrière est en désaccord.
Il en est de même pour la vision comptable de la fonction publique qui relève d’une vieille attitude. Sur ce point, Force Ouvrière réclame depuis plus de trois ans un vrai débat sur la place et le rôle des services publics dans la République.
Aujourd’hui, face aux intentions gouvernementales, c’est un vrai bouclier social qui est nécessaire.
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